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5 décembre 2024| Ministère et vie des prêtres

Communauté ecclésiale et ministère ordonné

Dans le jeu pluriel d’autorités en place dans le peuple de Dieu – Les Écritures, la Tradition, le sens de la foi des fidèles, le témoignage des saints, le magistère, etc. 1 – il y a le ministère apostolique des évêques, y compris les ministères ordonnés du presbytérat et du diaconat.

Comme le ministère en général, celui des évêques, prêtres et diacres en particulier, s’inscrit dans, pour et même par l’Église, la réalité ecclésiale précédant celle des ministères, et même – c’est important de le souligner – celle des baptisés qui la composent quelle que soit la communauté ecclésiale dont il s’agit. La mission de l’Église est d’attester que Dieu vient convoquer l’humanité à l’alliance.
L’Église est de soi extravertie, tournée au dehors, parce qu’elle appelle au dehors 2. Elle est telle par la Parole qui la constitue : la Parole créatrice du Père qui offre son alliance par le Verbe incarné et l’Esprit qui fait leur unité. L’Église n’a pas sa fin en elle-même comme d’ailleurs elle n’a pas son origine en elle-même. Elle découle du projet ou dessein de Dieu, de son « mystère », de son désir de se communiquer et de faire alliance. Celui-ci s’est en effet proposé de le dévoiler au cœur de l’histoire (cf. le tableau dressé par AG 2-4).
L’Église est ainsi rassemblée pour être envoyée, disséminée au cœur de ce monde pour signifier le mystère du salut comme mystère d’alliance. Toute communauté ecclésiale vit de cette dynamique de convocation et d’envoi, de rassemblement et de dissémination.

Égalité foncière de tous les baptisés et asymétrie constitutive du peuple de Dieu

Il importe d’affirmer la priorité du corps ecclésial dans sa diver- sité sur les baptisés. Ceux-ci n’existent pas sans celui-là 3. La métaphore du corps dit le caractère organique, diversifié et pluriel de la communion ecclésiale (cf. Rm 12:4-6 et 1 Co 12:12-31 ; 1 P 4:10). Elle suggère également un rapport entre l’ensemble des membres et la tête du corps (cf. Col 1:18 et Ep 1:22) : entre l’ensemble du corps ecclésial, les fidèles dans leur diversité, et la tête de ce corps, le Christ. Ce rapport d’altérité est certes un rapport de dépendance par rapport à la tête du corps ecclésial qu’est le Christ, mais surtout un rapport de vitalité, la tête étant le principe du corps.

En vertu de leur baptême et des charismes qui sont les leurs, tous les fidèles sont bel et bien membres du corps ecclésial du Christ et, face à eux, les pasteurs – et mutatis mutandis les autres ministres – figurent sacramentellement le Christ, tête de son corps ecclésial. Ce rapport d’altérité tête-corps est proprement symbolique (gr. sunballein, tenir ensemble) car les ministères ordonnés signifient le lien intrinsèque du corps à la tête, le Christ qui fait « tenir ensemble » ce tout organique et différencié. Le symbole ne se réduit en effet pas à une structure purement binaire. Il instaure un rapport à un tiers et, de ce fait, il y a trois termes : le corps ecclésial de tous les fidèles, les pasteurs (mutatis mutandis et autres ministres) à leur tête et le Christ-tête de son corps.

Ce rapport symbolique peut être qualifié de paradigmatique. Il offre le modèle normatif qui structure toute communauté ecclésiale : corps et tête, l’ensemble des fidèles dans leur diversité et leurs pasteurs qui figurent le Christ. Ce rapport symbolique n’enlève rien – bien au contraire ! – à l’unité foncière du corps ecclésial, mais il souligne sa structure qui repose sur une asymétrie constitutive. C’est ainsi qu’est signifiée et actualisée l’altérité fon- cière du Christ à son Église qui tient de lui son unité par l’action de l’Esprit saint. Bien plus, c’est par le mystère d’alliance de la trinité que l’Église tient son unité. Quelle que soit sa figure concrète, toute communauté ecclésiale tire son unité de l’unité du Père et du Fils et de l’Esprit saint (cf. LG 4b).

Au service du peuple de Dieu pour le disposer à sa mission

Le ministère ordonné au nom du Christ est au service du prophétisme, du sacerdoce et de la royauté du peuple de Dieu. Il est de ce fait au service de l’identité chrétienne, christique, des baptisés dans leur triple fonction prophétique, sacerdotale et royale à exercer dans le monde. Il est au service de l’appartenance des baptisés à l’Église des apôtres qui, de génération en génération, vit l’Évangile sous l’impulsion de l’Esprit de sainteté. Les fidèles du Christ comptent donc sur le ministère ordonné pour leur rap- peler autant l’indispensable diaconie de tout le corps ecclésial que son sacerdoce royal pour faire de leur vie un agréable sacrifice à Dieu (cf. Rm 12:1-2 ; 1 P 2:5) et faire de ce monde, un monde plus beau, plus fraternel, plus habitable anticipant les cieux nouveaux et la terre nouvelle (cf. Ap 21:1). Le ministère ordonné leur rappelle que le peuple qu’ils constituent trouve son origine dans l’initiative gracieuse de Dieu convoquant l’humanité à l’alliance. Alors que, par leur baptême, les fidèles ordonnés participaient à la triple fonction prophétique, sacerdotale et royale du Christ (cf. LG 31a; c. 204 § 1), leur ordination a fait de leur prophétisme, de leur sacerdoce et de leur royauté une triple fonction désormais également ministérielle.

Ensemble, avec les pasteurs et les autres ministres, les fidèles signifient cependant qu’ils ont répondu par la foi à la grâce de Dieu. Autant le ministère ordonné signifie à l’Église de qui elle tient – elle est de Dieu, par le Christ dans l’Esprit –, autant tous les fidèles signifient qu’il n’y a d’Église que par la réponse libre et joyeuse de tous et de chacun à la grâce de l’amour incon- ditionnel de Dieu. Nous revenons ainsi à ce qui a été affirmé de manière axiomatique au début de cette note.

Cette approche plutôt christologique du ministère ordonné, référée au Christ en tant que tête de son corps ecclésial, doit être complétée par une approche pneumatologique. Les fidèles ordonnés sont en effet ceux à qui il revient spécialement – speciatim, c’est-à-dire de manière autorisée, bien que non exclusive – de reconnaître l’action de l’Esprit saint et de discerner les charismes (LG 12b et AA 3d). Je retiens l’expression de cette double approche selon les termes de Jean-Paul II pour qui les ministres ordonnés étaient envoyés « pour servir l’Église, agissant au nom du Christ-tête en per- sonne et pour la rassembler dans l’Esprit par le moyen de l’Évangile et des sacrements » (Christifideles laici 22a in fine). Bref, il leur revient de servir le peuple de Dieu au nom du Christ et de le rassembler dans l’Esprit saint.

Les évêques et leurs collaborateurs dans le presbytérat et le diaconat, selon leur ministère respectif, assument donc un service éminemment indispen- sable pour que le peuple de Dieu soit, devienne et demeure le corps ecclésial du Christ habité par l’Esprit de sainteté, principalement par l’annonce de l’Évangile, la célébration des sacrements, la promotion des charismes.

Choisis, consacrés et envoyés pour servir avec l’autorité du Christ

Les évêques, les prêtres et les diacres n’ont évidemment pas l’exclusivité du service dans l’Église et pour le monde car il revient à tout baptisé de prendre part à la diaconie du Christ et de se faire, à l’image du Maître, serviteur de tous. Mais en vertu de leur ordination, ils ont été choisis, consacrés et envoyés pour servir avec l’autorité du Christ, tête de son corps ecclésial, et représenter sacramentellement le Christ, pasteur et serviteur. Ils ont en effet accepté d’assumer respectivement l’épiscopat, le presbytérat et le diaconat, répondant ainsi à la grâce de Dieu conférée par et pour leur ministère propre.

L’engagement des ministres ordonnés répond à l’appel de l’Église et correspond à cette grâce de servir le peuple de Dieu pour que celui-ci accomplisse sa mission dans ce monde 4. L’existence personnelle et la vocation chré- tienne sont désormais vécues au service de la mission ou plutôt pour disposer l’Église à accomplir sa mission dans le monde. En agissant de la sorte, diacres, prêtres et évêques reconnaissent dans la foi que Dieu est fidèle et qu’il ne reprend pas ce qu’il a donné. On comprend dès lors que l’implica- tion personnelle et l’engagement à vie du ministre ordonné sont indisso- ciables du mystère qu’il sert. Il y a imbrication entre le ministère reçu par ordination, l’existence du diacre, du prêtre ou de l’évêque saisis dans tout leur être et pour toute leur vie et le mystère du salut qu’ils sont appelés à servir – et cela quel que soit leur état de vie, le célibat ou le mariage 5.

Cette grâce pour le ministère, la tradition latine l’a exprimée à partir du thème du caractère sacramentel. La pratique du ministère configure de l’intérieur les diacres au Christ-Serviteur, les évêques et les prêtres au Christ-Pasteur. Dans leur ministère autant que dans leur vie, ils sont appelés à un titre nouveau à vivre cette union au Christ dans sa mort et sa résurrection. Cette configuration attache en profondeur les ordonnés à leur Maître et Seigneur. Accueillie dans l’humilité du cœur et rendue féconde par le ministère, la grâce de l’ordination les enracine dans le Christ par l’Esprit et leur permet de vivre leur mission épiscopale, presbytérale ou diaconale autant que leur vocation chrétienne dans une dynamique pascale.

Ministère apostolique et fidélité à l’Évangile

Dans sa tripartition, le ministère ordonné veille à ce que l’Évan- gile soit annoncé, célébré et attesté dans la fidélité à la foi des apôtres. Il veille à l’apostolicité de la foi transmise et reçue. Il ne crée pas celle-ci, mais il la promeut et la protège pour que tout le peuple de Dieu soit « apos- tolique », c’est-à-dire enraciné dans la foi héritée, reçue et transmise par les apôtres et leurs successeurs dans le ministère. Le sacrement de l’ordre atteste et signifie que ce que le Christ ne peut plus faire par lui-même pour nous, il continue à le faire, grâce à l’Esprit par d’autres que lui. C’est dans cette perspective que le ministère ordonné est apostolique : grâce à l’Esprit, il s’inscrit par le collège des évêques dans la succession apostolique et il garantit l’apostolicité de l’Église, sa conformité au témoignage apostolique. Si le ministère ordonné veille à l’apostolicité de la foi – à la fidélité à l’Évangile –, il veille tout autant à l’unité et la catholicité de l’Église – l’unité catholique – ainsi qu’à sa sainteté.

Les diacres sont appelés à entrer dans la diaconie du Christ venu pour servir et (= c’est-à-dire) pour donner sa vie pour la multitude (cf. Mc 10:45). Plus que de simplement rendre service, ils entrent dans le don absolu et total que le Christ a fait de lui-même et, comme par un effet d’entraînement, ils incitent, par leur ministère, les baptisés à faire de même : ils rappellent ainsi la dynamique baptismale de mort et de résurrection. À cet effet, la prière consécratoire de leur ordination dit précisément que l’Esprit leur est donné par lequel ils sont fortifiés pour accomplir fidèlement le ministère 6. Ce sont justement les paroles qui appartiennent à la nature du rite au point d’être exigées pour que l’action soit valide : « envoie sur eux, Seigneur, l’Esprit saint. Par lui, qu’ils soient fortifiés des sept dons de ta grâce, pour remplir fidèlement le(ur) ministère 7 ». Quant aux évêques et aux prêtres, comme présidents de l’Église et de sa liturgie, n’ont-ils pas à se laisser conduire dans le « corps livré » de chacune de ses eucharisties ? Par le mystère pascal qu’ils célèbrent avec le peuple croyant, les évêques et les prêtres entrent dans le ministère sacerdotal du Christ livré pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Témoins d’un Dieu qui ne cesse d’ouvrir un avenir à son peuple

À l’instar du ministère épiscopal, le ministère des prêtres s’inscrit dans cette dynamique de convocation et d’envoi propre à la réalité ecclésiale quelle que soit sa figure concrète. Si les évêques et les prêtres président au rassemblement de l’Église, il leur revient tout autant de présider à sa mission. La passion de l’Évangile les configure au Christ, leur Maître et Seigneur, et elle ne cesse de nourrir en eux l’inquiétude de l’universel. Ils savent que la fraternité ecclésiale qu’ils servent n’a d’intérêt qu’en fonction de la fraternité universelle qu’elle anticipe. Leur devoir et leur joie sont de maintenir l’Église ouverte à tous ceux et celles « pour qui le Christ est mort » (Rm 14:15). Leur inquiétude de l’universel traduit, au nom de l’apostolicité de la foi, leur souci de la catholicité.

L’annonce de la Parole et la célébration des sacrements dans les communau- tés qu’ils président sont dès lors à la source du rassemblement des croyants et à l’origine de leur mission : pasteurs à l’image du Bon Pasteur, ils deviennent alors les témoins émerveillés de renaissances dans la foi et de nouvelles évangélisations.

Il en va de même pour les diacres qui assistent les évêques et les prêtres dans la triple diaconie de la parole, de la liturgie et de la charité, dans les charges et les offices qui leur ont été confiés en fonction des besoins de l’Église en ce lieu. N’est-ce pas pour cela que tous – évêques, prêtres et diacres – ont donné leur vie en se consacrant, par leur ministère et dans tout leur être, au mystère qu’ils servent ?

Les circonstances présentes de la désaffection à l’égard de la foi font découvrir à frais nouveaux aux ministres ordonnés la dynamique pascale qui tra- verse à la fois l’existence chrétienne et leur ministère au service du peuple de Dieu. Dans le contexte actuel de postmodernité, il leur revient de consentir joyeusement à la fin d’un régime de chrétienté – sans nostalgie et sans regret – pour reconnaître la fidélité d’un Dieu qui ne cesse d’ouvrir un avenir à son peuple. Mais ce deuil est à vivre par tous les fidèles. Dieu attend son Église aujourd’hui.

La précarité actuelle de l’exercice de leur ministère, en particulier des prêtres, la curieuse solitude dans laquelle la modernité semble enfermer les chrétiens, les échecs de certaines entreprises missionnaires et les désillu- sions liées à la marginalisation contemporaine de la foi sont autant de défis pour renouveler leur adhésion croyante au Ressuscité et se laisser travail- ler par son Esprit qui fait toutes choses nouvelles. Nos communautés ont besoin de pasteurs et de ministres enracinés dans le Christ et habités par son Esprit. C’est là une exigence pour que, dans la diversité de ses figures concrètes, l’Église devienne, par leur ministère, un peuple à la fois tout entier diaconal et sacerdotal.

  1. Cf. M. de Certeau, La faiblesse de croire, Seuil, Paris, 1987, 107-108
  2. Cf. les belles réflexions de Matthieu Rouillé d’Orfeuil, Des personnages en quête d’Auteur. Une histoire de la charité, coll. ‘‘Cogitation fidei’’ no 305, Cerf, Paris, 2018, 250-257
  3. La communauté ecclésiale est première, elle précède l’adhésion de foi des fidèles : elle est déjà là, avant eux. Elle est de l’ordre de l’institué. Mais comme toute institution, l’Église prend corps par les baptisés qui la composent ; ceux-ci sont de l’ordre de l’instituant. Il n’y a pas d’Église sans l’adhésion de foi des baptisés, quelles que soient leurs motivations et dans la variété et complémentarité de ce qu’ils sont les uns avec les autres
  4. Je cite volontiers cette formule de Mgr J. Doré et du prof. M. Vidal : « Pour que l’Église vive et remplisse sa mission de service de l’Évangile en ce monde, il faut que, en elle, certains acceptent de servir pour la disposer à sa mission – autrement dit : quelques-uns acceptent d’assurer en son sein des ministères » (J. Doré et M. Vidal, « Introduction générale. De nouvelles manières de faire vivre l’Église », in J. Doré & M. Vidal [dir.], Des Ministres pour l’Église, Bayard Éditions/Centurion – Fleurus-Mame – Éd. du Cerf, coll. ‘‘Documents d’Église’’, Paris, 2001, p. 14)
  5. « C’est en exerçant le ministère de l’Esprit et de la justice (2 Co 3:8-9) que les prêtres s’enracinent dans la vie spirituelle, pourvu qu’ils soient accueillants à l’Esprit du Christ qui leur donne la vie et les conduit » (PO 13). Cela vaut mutatis mutandis pour tous les ministères, y compris pour les ministères confiés à des laïcs et les ministères institués proprement dits
  6. À titre de comparaison avec les paroles requises pour la validité des ordinations épiscopale et presbytérale, l’évêque est ordonné pour établir l’Église en un lieu (en référence aux apôtres « qui établirent l’Église en chaque lieu », lat. qui constituerunt Ecclesiam per singula loca) et les prêtres pour seconder l’ordre épiscopal (littéralement « pour qu’ils obtiennent la charge du second rang », lat. obtineant secundi meriti munus). Cf. Pontifical romain, L’ordination de l’évêque, des prêtres, des diacres, p. 13-14 citant la Constitution apostolique Pontificalis romani recognitio de Paul VI
  7. Il ne s’agit pas tellement de « leur » ministère, mais du ministère, – tout court et à la fois dans toute son ampleur – qu’il leur revient d’accomplir, c’est pourquoi je traduis : « dans la mise en oeuvre du ministère qu’il leur revient d’exercer fidèlement » (lat. quo in opus ministerii fideliter exsequendi munere septiformis tuae gratiae roborentur) (Pontifical romain, L’ordination de l’évêque, des prêtres, des diacres, rites de l’ordination de plusieurs diacres, p. 152, no 207, rites de l’ordination d’un seul diacre, p. 175, no 235)

Alphonse Borras
Professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, consulteur du Secrétariat général du Synode.

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